N o n – p a s

Non pas le fatal des grecs
ni le destin qui est cruel
est la cause de tes tracs,
mais ton sein frêle.

Ne cherche pas dans les tourbions
ni dans l’autrui chaleur
et non plus dans certaines salons
mais seulement dans ton cœur boudeur

Même pas dans la cheminée
des hommes qui tu fréquente
tu pourrais être illuminée
mais par ta seule pensée vivante.

Si librement tu pense
au sein d’un cœur rénové,
ta vie aura le sens
que toi, et toi seule voudrait lui donner.

Salvatore Comisi